Je tiens ce livre dans mes mains et je décide d’émettre mes premières hypothèses quant à son contenu... Qui pourrait être ce fameux Algernon ? Serait-ce la souris qui se trouve sur la première de couverture ? S’agit-il d’une histoire à propos d’une souris ? Et pourquoi, des fleurs ? Ce titre reste un grand mystère ! Pour en savoir plus, je regarde donc la quatrième de couverture du livre. Le résumé apéritif confirme ma première hyptothèse : Algernon est bien une souris. De plus, j’apprends que l’histoire parlera également d’un simple d’esprit, Charlie Gordon. Toutefois, je ne comprends toujours pas pourquoi il est question de fleurs dans le titre… Une énigme à résoudre ! (j’aimerais pouvoir faire appel à notre cher Nils Hazard, le chasseur d’énigmes… afin qu’il la résolve au plus vite !)
Mon avis avant de débuter ma lecture :
"Algernon est une souris dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les savants tentent, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon commencent à décliner..."
Je suis assez déçue par le résumé apéritif car il en dit beaucoup trop sur l’histoire! C’est pourquoi, je ne pense pas que ce soit un résumé apéritif, il n’est pas question de prendre un apéro ici mais plutôt de manger un plat auquel il ne manque plus que le dessert ! Je ne suis pas si gourmande malheureusement ! Toutefois, l’histoire me semble tout de même intéressante et je me réjouis de me plonger dans ce livre. J’espère juste une chose : s’il vous plaît, pas trop de vocabulaire scientifique !
"Algernon est une souris dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les savants tentent, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon commencent à décliner..."
Quatrième de couverture des éditions "J'ai lu".
Je suis assez déçue par le résumé apéritif car il en dit beaucoup trop sur l’histoire! C’est pourquoi, je ne pense pas que ce soit un résumé apéritif, il n’est pas question de prendre un apéro ici mais plutôt de manger un plat auquel il ne manque plus que le dessert ! Je ne suis pas si gourmande malheureusement ! Toutefois, l’histoire me semble tout de même intéressante et je me réjouis de me plonger dans ce livre. J’espère juste une chose : s’il vous plaît, pas trop de vocabulaire scientifique !
Un rapprochement :
Je ne peux m’empêcher (peut-être à tort) de repenser à Simple de Marie-Aude Murail quand je lis qu’il va être question d’une personne simple d’esprit dans ce livre. J’ai donc des attentes assez positives de ce livre car, j’ai de très bons souvenirs de mon autre lecture. J’espère sourire durant ma lecture.
Ma lecture :
- de la page 15 à la page 50 :
Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi « conte randu » était écrit ainsi. J’ai même pensé « Oh tiens, je ne savais pas que ça pouvait s’écrire comme cela ! » Du coup, je me sens un peu bête… Mais maintenant que je me suis plongée dans la lecture, j’ai compris pourquoi. Il s’agit ici de Charlie qui tient un journal, c’est donc lui qui écrit. Je dois avouer que c’est assez difficile à lire et que ma lecture est fortement ralentie par cette orthographe originale. En effet, Charlie écrit les mots comme il les entend, il faut donc parfois que je prononce tout haut les phrases afin que je les comprenne. J’en viens donc à me demander le but et la conséquence d’une telle orthographe dans un livre. Tout d’abord, le but est que le livre veut paraître réel. En effet, il est écrit comme si c’était vraiment Charlie qui écrivait car il est simple d’esprit. Quant à la conséquence, je pense que ça permet au lecteur de s’immerger plus rapidement dans le livre. On a vraiment l’impression de lire Charlie et non pas, un auteur qui raconte les dires de Charlie. Toutefois, je pense qu’il peut y avoir des effets non-désirés en utilisant une telle orthographe (ou plutôt sans orthographe). En effet, un tel récit peut montrer aux jeunes que même si on n’écrit pas avec une très bonne orthographe, on peut tout de même être compris. Ce qui est un vrai problème car les adolescents font de moins en moins attention à l’orthographe, il ne faut donc pas leur renvoyer cette idée ! Je ne suis pas une grande défenseuse de l’orthographe parfaite, loin de là ! Mais, je pense qu’il est important de maîtriser l’orthographe de sa langue maternelle. De plus, l’orthographe est souvent la première image que l’on renvoie…. Par exemple, quand on postule pour un emploi, on réalise un CV et une lettre de motivation. Il s'agit donc d'écrire ! D'accord, il existe les correcteurs orthographiques sur Word mais ils ne sont pas encore au point. Ils ne permettent pas encore de réaliser un écrit sans faute... Maîtriser l'orthographe est donc d'une importance capitale !
Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi « conte randu » était écrit ainsi. J’ai même pensé « Oh tiens, je ne savais pas que ça pouvait s’écrire comme cela ! » Du coup, je me sens un peu bête… Mais maintenant que je me suis plongée dans la lecture, j’ai compris pourquoi. Il s’agit ici de Charlie qui tient un journal, c’est donc lui qui écrit. Je dois avouer que c’est assez difficile à lire et que ma lecture est fortement ralentie par cette orthographe originale. En effet, Charlie écrit les mots comme il les entend, il faut donc parfois que je prononce tout haut les phrases afin que je les comprenne. J’en viens donc à me demander le but et la conséquence d’une telle orthographe dans un livre. Tout d’abord, le but est que le livre veut paraître réel. En effet, il est écrit comme si c’était vraiment Charlie qui écrivait car il est simple d’esprit. Quant à la conséquence, je pense que ça permet au lecteur de s’immerger plus rapidement dans le livre. On a vraiment l’impression de lire Charlie et non pas, un auteur qui raconte les dires de Charlie. Toutefois, je pense qu’il peut y avoir des effets non-désirés en utilisant une telle orthographe (ou plutôt sans orthographe). En effet, un tel récit peut montrer aux jeunes que même si on n’écrit pas avec une très bonne orthographe, on peut tout de même être compris. Ce qui est un vrai problème car les adolescents font de moins en moins attention à l’orthographe, il ne faut donc pas leur renvoyer cette idée ! Je ne suis pas une grande défenseuse de l’orthographe parfaite, loin de là ! Mais, je pense qu’il est important de maîtriser l’orthographe de sa langue maternelle. De plus, l’orthographe est souvent la première image que l’on renvoie…. Par exemple, quand on postule pour un emploi, on réalise un CV et une lettre de motivation. Il s'agit donc d'écrire ! D'accord, il existe les correcteurs orthographiques sur Word mais ils ne sont pas encore au point. Ils ne permettent pas encore de réaliser un écrit sans faute... Maîtriser l'orthographe est donc d'une importance capitale !
Revenons-en à notre histoire: Charlie Gordon a 32 ans. Notre personnage est donc un adulte et non pas un adolescent. Il travaille à la boulangerie Donner et il gagne 11 dollars par semaine. Je ne sais pas combien de temps il travaille par semaine mais en tout cas, il ne gagne pas beaucoup d’argent. Comment fait-il pour vivre avec une si petite rémunération ? Est-il aidé par la mutuelle ? A-t-il un autre travail ? Voici les quelques questions que je me pose et dont j’espère trouver les réponses.
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« Je voyez de lancre et j’avé très peur même avec ma pate de lapin dant ma poche pasque quant j’été petit je raté toujour les tests à l’école et je ranversé aussi de l’ancre. », page 16.
Encore une fois, en lisant ce passage, je ne peux m’empêcher de repenser à Simple et à son lapin. Toutefois, ce n’est pas la même chose ici. Le lapin n’est pas le double maléfique de Charlie, c’est simplement un porte-bonheur.
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Charlie va également à l’école. Plus précisément, il va au cours d’adultes attardés du Collège Bikman. C’est pourquoi, il va être choisi pour faire partie de l’expérience. En effet, les scientifiques vont essayer de le rendre plus intelligent comme ils l’ont fait avec la souris Algernon. Pour ce faire, Charlie va devoir passer plusieurs tests. Le premier est le « test de Ro Choc » ou plutôt le test de Rorschach. Je dois vous avouer que j’ai eu du mal à retrouver le test dont il s’agissait ainsi que son vrai nom ! (Je ne suis toujours pas convaincue par l’utilisation d’une telle orthographe). Je me souviens avoir parlé de ce test avec Madame Jardon dans le cadre du cours de psychologie des apprentissages. Mais, afin de se rappeler de quoi il s'agit exactement lors ce test, j'ai fait une recherche sur internet:
Le test de Rorschach ou psychodiagnostic est un outil clinique de l'évaluation psychologique de type élaboré par le psychiatre et psychanalyste Hermann Rorschach en 1921. Il consiste en une série de planches de taches symétriques et qui sont proposées à la libre interprétation de la personne évaluée. Une fois analysées en profondeur, les réponses fournies serviront à évaluer les traits et les lignes de force qui organisent la personnalité du sujet. [...]
Le test de Rorschach ou psychodiagnostic est un outil clinique de l'évaluation psychologique de type élaboré par le psychiatre et psychanalyste Hermann Rorschach en 1921. Il consiste en une série de planches de taches symétriques et qui sont proposées à la libre interprétation de la personne évaluée. Une fois analysées en profondeur, les réponses fournies serviront à évaluer les traits et les lignes de force qui organisent la personnalité du sujet. [...]
Le but de ce test est donc de connaître la personnalité de Charlie. Malheureusement, il ne verra rien dans ces taches. On peut tout de même retirer de ce passage le fait que Charlie éprouve de la peur lorsqu’il doit passer un test. Il est très stressé et, il a peur de rater. Je pense que quelqu’un a du lui faire ressentir ses échecs pour qu’il soit si stressé. Toutefois, on comprend qu’il a une réelle envie de réussir les tests ce qui prouve sa motivation.
Faisons le test également ! Que vois-je dans cette image ? Alors, je vois deux chauves-souris tout simplement. Et vous, voyez-vous autre chose ?
Faisons le test également ! Que vois-je dans cette image ? Alors, je vois deux chauves-souris tout simplement. Et vous, voyez-vous autre chose ?
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J’éprouve déjà de la sympathie pour Charlie car on ressent son envie, sa motivation: « … mais sa met égal même si elle fait mal ou n’importe quoi pasque je suis fort que je travaileré dur. », page 18.
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Mon ressenti à ce stade ?
J’éprouve déjà de la sympathie pour Charlie car on ressent son envie, sa motivation: « … mais sa met égal même si elle fait mal ou n’importe quoi pasque je suis fort que je travaileré dur. », page 18.
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Aux pages 18 et 19, Charlie parle de sa famille. On apprend qu’il ne la voit plus et qu’il a été élevé par son oncle Herman, décédé maintenant. En effet, il n’a pas vu depuis longtemps sa mère, son père ni sa petite sœur, Norma. Il pense même qu’ils sont peut-être morts ! Pourquoi ne voit-il plus ses parents ? Plusieurs hypothèses sont possibles : ses parents ne savaient peut-être pas s’occuper de lui, peut-être qu’ils ont rejeté son handicap, peut-être qu’ils négligeaient Charlie… Hypothèses à confirmer et/ou à infirmer plus tard !
Charlie va également passer un autre test : le test thématique de non-perception. Voici le descriptif du test :
Le Thematic Apperception Test (TAT) est un test projectif utilisé par les psychologues. [...]
Le principe est de montrer des planches, dessins figuratifs représentant des situations sociales variées et ambiguës, et de demander au sujet de raconter une histoire à partir de ces planches, ce qui est appelé passation.
Après la passation, plusieurs méthodes d'interprétation peuvent être utilisées. Pour un examen psychologique, on fait généralement passer le test de Rorschach et le TAT, dont on analyse chacune des productions pour arriver à une synthèse. [...]
Donc, grâce à ce test, on peut en savoir plus sur la personnalité de la personne. Malheureusement, Charlie n’arrive pas à réaliser le test. Il n’en comprend pas le but, il croit qu’il s’agit de mentir donc il ne veut pas inventer des mensonges sur les personnes qu’il ne connait pas. Il faut avouer que cela part d’une bonne intention et cela permet déjà de voir que Charlie a des valeurs !
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« Burt a sorti une souris blanche de la cage et me la montré. Burt a dit c’est une femelle. Elle sapèle Algernon. », page 21.
Enfin, on nous parle d’Algernon ! Car il s’agit tout de même de la personne qui figure dans le titre ce qui lui donne une place importante. C’est pourquoi, je décide de réfléchir encore au titre. Pourquoi « des fleurs » ? Cela me fait penser à l’expression « envoyer des fleurs » qui signifie faire des compliments à une personne. Donc, peut-être que le titre signifie qu’il faut faire des compliments à Algernon. Peut-être faut-il la remercier car elle va permettre à Charlie d’être intelligent ? Je pense que cette hypothèse est tout à fait plausible ! En effet, Algernon en devenant intelligente a permis à la science d’évoluer et de réaliser l’expérience sur un être humain. Par contre, je ne connais pas encore le résultat final de celle-ci...
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… te renvoyé a l’asile Warren. », page 24.
Charlie était donc dans un asile avant. Sa mère l’aurait-elle mis là ? En tout cas, je m’attache de plus en plus à Charlie. Et je ne peux m’empêcher d’être triste pour lui car être dans un asile, c’est comme être en prison. Alors, j’espère vraiment que l’expérience va fonctionner pour lui afin qu’il gagne de l’autonomie.
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« J’ai dit sa m’est égal passe que je n’ai peur de rien. Je suis très fort et je fait toujours de mon mieu et en plus j’ai ma pate de lapin porte boneur et je n’ai jamais cassé un miroir de ma vie. J’ai laissé tombé des asiètes une fois mais ca ne conte pas pour porté movaise chance. », pages 24-25.
Dans ce passage, la motivation de Charlie est clairement exprimée. Je souhaite vraiment que tout se passe bien pour lui. De plus, ses superstitions me font rire.
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« Burt m’a aporté des fleurs. », page 25.
Y aurait-il un rapport avec le titre ? Je ne pense pas. Burt lui apporte des fleurs par politesse, afin de lui porter chance tout simplement.
Y aurait-il un rapport avec le titre ? Je ne pense pas. Burt lui apporte des fleurs par politesse, afin de lui porter chance tout simplement.
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« A la boulangerie ils croit que je suis malade passe que c’est ce que le Pr Nemur a dit que je devais leur dire. Mais rien au sujet de l’opération pour devenir un télijen. C’est un secrè pour le moman au cas ou elle ne marcherait pas ou que quelque chose aile mal. », page 25.
Ce passage me fait un peu peur. Je m’inquiète pour Charlie car que je trouve cela bizarre qu’il faille que l’expérience reste secrète. J’ai l’impression que le Professeur Nemur essaie de se couvrir au cas où il y aurait des effets indésirables. Et si cela arrivait, qu’adviendrait-il de Charlie ? Serait-il abandonné comme un vulgaire objet scientifique ?!
Après avoir lu la page 33, on comprend pourquoi le professeur ne veut pas parler de l’expérience de Charlie. En effet, il a peur d’échouer et que les scientifiques se moquent de lui. C’est uniquement pour sa réputation.
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« Et je pourrai mieux lire et ne pas faire de fotes en écrivan et apprendre des tas de choses et être comme les otre élèves des écoles. », page 24.
Charlie désire être comme tout le monde. Il est vrai que, dans notre société, il faut être « normal » comme on dit. Mais je ne sais pas exactement ce que cela signifie finalement être « normal »… J’avais déjà énoncé ce phénomène de société lors de ma lecture de Simple. Ici, on comprend clairement le désir de se conformer de Charlie. Et, je le comprends. Etre trop différent, c’est difficile à vivre. On est souvent rejeté. C’est pour cela que l’on observe surtout chez les adolescents un désir de conformisme. Il suffit de regarder les phénomènes de mode à l’école par exemple. Quand j’étais en secondaire, tout le monde devait avoir une mallette de la marque Eastpak. Maintenant, c’est la mallette Dakine. J’extrapole peut-être un peu trop mais c’est le même principe.
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« Si l’opération réussi et que je devien plus un télijen peut ètre que je pourrai retrouvé maman et papa et ma petite sœur et leur faire voir. Ca quesse qui seron surpri de me voir un télijen come eux et come ma petite sœur. », page 26.
Ce passage est émouvant. On peut en déduire que Charlie pense (à tort ou à raison) que sa famille l’a rejeté car il n’est pas intelligent. De plus, on comprend ici que Charlie pense que tout le monde est intelligent sauf lui… même sa petite sœur l’est plus que lui… C’est une réelle prise de conscience de sa part !
Je suis vraiment touchée par ce personnage, on voit qu’il en veut et qu’il cherche à être reconnu dans ce qu’il fait (comme tout être humain). Il veut surprendre sa famille en étant intelligent… espérons qu’il y arrivera ! Une autre chose lui tient à cœur aussi : avoir des amis.
Lorsque j’ai commencé à lire la page 27, je me suis dit : « Oh, il a écrit correctement compte rendu ! L’opération a fonctionné ! ». Evidemment, quand j’ai lu la suite de la page et que j’ai compris que c’était l’infirmière qui lui avait donné la bonne orthographe, ma joie est vite redescendue.
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« … je vais m’éforcé d’être intelligent comme les autres élèves », page 28.
Mais qui a bien pu lui mettre en tête que tout le monde est intelligent ?! Charlie souffre vraiment de sa différence, heureusement que Miss Kinnian est là pour lui donner confiance en lui. Je pense qu’elle est comme une mère pour lui. Evidemment, j’apprécie beaucoup Miss Kinnian.
Remarquons qu’ici Charlie écrit correctement intelligent. Serait-ce le signe d’un changement ? Toutefois, cela ne signifie pas vraiment qu’il devient plus intelligent pour ma part. Car l’orthographe et l’intelligence sont deux choses très différentes. Une personne qui a une mémoire visuelle a par exemple une meilleure orthographe que la personne qui a une mémoire auditive. Mais cela n’est pas véritablement un signe d’intelligence. Prenons l’exemple de Joseph Joffo : il a écrit mon livre préféré « Un sac de billes ». Eh bien, saviez-vous qu’il a une orthographe exécrable ?! Pourtant, il a écrit plusieurs livres et est reconnu dans le monde littéraire. Je le considère donc comme un homme intelligent, il a réussi dans la vie malgré ses problèmes d'orthographe ! Alors, ne mélangeons pas tout !
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« Si on est intelligent on peut avoir des tas d’amis pour parler et on ne se sans plus tout seul tout le temps. », page 29.
Charlie veut être intelligent, se conformer car il ne veut plus être seul ! Il veut des amis. C’est vraiment triste de se sentir seul parce que l’on est différent, c’est injuste même.
Contrairement à ce que Charlie pensait, en lisant ses écrits, on peut découvrir la personne qu’il est ainsi que ses pensées.
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« Je pense quand même que ces courses et ces tests sont idiots. Je pense qu’écrire ces comptes rendus est idiot aussi », page 32.
Première révolte de Charlie.
Première révolte de Charlie.
Charlie devient impatient. Il désire depuis tellement longtemps devenir intelligent qu’il ne veut plus attendre. C’est la première fois qu’il ne fait plus preuve de motivation comme auparavant. On comprend bien qu’il a envie de tout accélérer et donc, il se révolte intérieurement. Il trouve tout idiot. C’est une réaction normale après tout. Quand on veut ardemment quelque chose, on souhaite l’obtenir rapidement.
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« Je hais les tests et je hais les labirintes et je hais Algernon. », page 33.
Charlie commence à avoir beaucoup de colère en lui car il connait plusieurs échecs de façon répétée. D’ailleurs, l’estime de lui-même en prend un coup : « Je n’avais jamais senti avant que j’étais plus bête qu’une souris. », page 33. Toutefois, le professeur va lui faire comprendre que l’expérience met du temps avant de donner des résultats. Algernon est devenue trois fois plus intelligente mais cela a pris du temps pour elle aussi !
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« Qu’est ce qu’ils t’ont fait Charlie il t’ont mis un peu de cervelle. »
Premier passage choc :
Je suis déçue, je viens de me rendre compte que les personnes que Charlie considère comme ses amis ne le sont pas ! Ils se moquent de lui ! D’ailleurs, d’autres passages prouvent qu’ils se moquent bel et bien de lui. Par exemple, quand quelqu’un rate quelque chose, ils disent que la personne essaie de ressembler à Charlie. Comme si Charlie n’était capable de rien ! Honteux !
Premier passage choc :
Je suis déçue, je viens de me rendre compte que les personnes que Charlie considère comme ses amis ne le sont pas ! Ils se moquent de lui ! D’ailleurs, d’autres passages prouvent qu’ils se moquent bel et bien de lui. Par exemple, quand quelqu’un rate quelque chose, ils disent que la personne essaie de ressembler à Charlie. Comme si Charlie n’était capable de rien ! Honteux !
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« … le Dr Strauss a dit qu’il devait m’expliquer parce que je commençais à contester l’autorité. », page 38.
Contester l’autorité, est-ce un signe d’intelligence ? Je n’en sais rien. Peut-être que dans le cas de Charlie, ça l’est. S’il est capable de réfléchir à ce qu’il veut faire et de contester certaines choses, ça montre qu’il adopte une pratique réflexive. En tout cas, ce qui est certain, c’est que c’est un signe d’autonomie de la part de Charlie.
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Victoire ! A la page 43, Charlie bat Algernon ! Serait-ce le signe que son intelligence se développe ?
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« Burt dit qu’Algernon est si intelligente qu’elle a à résoudre un problème de sérure qui change chaque fois qu’elle va chercher à manger de façon à ce qu’elle apprenne quelque chose de nouveau pour avoir sa nourriture.", page 44.
L’année passée, nous avons vu avec Madame Jardon qu’il s’agissait du conditionnement opérant (aussi appelé conditionnement instrumental) qui a été développé par Skinner. Toutefois, il a été initié par Edward Thorndike. D’ailleurs, Skinner le considérait comme un précurseur du behaviorisme.
Thorndike prétend que la simple répétition d’une activité ne produit pas l’apprentissage : il doit y avoir répétition d'un comportement et l'apparition d'une récompense pour créer une habitude, puisque l'apprentissage dépend du lien entre stimulus et réaction.
Thorndike prétend que la simple répétition d’une activité ne produit pas l’apprentissage : il doit y avoir répétition d'un comportement et l'apparition d'une récompense pour créer une habitude, puisque l'apprentissage dépend du lien entre stimulus et réaction.
Thorndike est célèbre pour ses expériences conduites sur des chats, enfermés dans des « boîtes-problèmes » et confrontés à des situations d’apprentissage.
"Il observe ainsi un chat affamé qui tente de sortir de sa cage afin d'aller chercher un morceau de poisson. L’animal ne peut sortir qu’en actionnant un dispositif dont il découvre le mécanisme au bout d’un certain temps de tâtonnement : ainsi, après avoir essayé toute une série de comportement, il découvre qu’il doit tirer sur une ficelle pour que la porte de sa cage s'ouvre. Lorsqu'on le remit à l'intérieur de la cage, le chat mettait beaucoup moins de temps à réussir à l’ouvrir. Au fur et à mesure que les essais étaient renouvelés, le temps de tâtonnement diminuait et au bout d'un certain nombre d'essais, l'animal parvient à ouvrir le loquet dès qu'il est placé dans la cage. L'apprentissage est alors considéré comme réalisé."
"Il observe ainsi un chat affamé qui tente de sortir de sa cage afin d'aller chercher un morceau de poisson. L’animal ne peut sortir qu’en actionnant un dispositif dont il découvre le mécanisme au bout d’un certain temps de tâtonnement : ainsi, après avoir essayé toute une série de comportement, il découvre qu’il doit tirer sur une ficelle pour que la porte de sa cage s'ouvre. Lorsqu'on le remit à l'intérieur de la cage, le chat mettait beaucoup moins de temps à réussir à l’ouvrir. Au fur et à mesure que les essais étaient renouvelés, le temps de tâtonnement diminuait et au bout d'un certain nombre d'essais, l'animal parvient à ouvrir le loquet dès qu'il est placé dans la cage. L'apprentissage est alors considéré comme réalisé."
Toutefois, avec Algernon, l’idée de répétition n’est pas présente !
Je comprends maintenant que...
Pour son titre ! Celui-ci suggère une
histoire intrigante et amusante. Donc, j’ai acheté ce livre. Malheureusement,
j’ai été assez déçue par sa première de couverture qui ne suscitait pas mon
envie de lecture. En effet, les dessins représentés sur celle-ci ne nous
permettent pas de faire de réelles hypothèses sur le contenu du livre. Car, les
éléments sont hétéroclites et les liens entre ceux-ci ne sont pas
présents ! Toutefois, je dois avouer que je trouve l’esthétique de cette
première de couverture très jolie. Ce que je lui reproche, ce de ne pas
endosser son rôle principal c’est-à-dire de m’inciter à lire ce livre.
A la lecture de cette
phrase, je ne peux m’empêcher de réagir ! D’un certain point de vue, je
suis d’accord avec cette vision de l’intelligence. Je ne dis pas non plus que
l’intelligence apporte le malheur. Elle peut être synonyme de bonheur pour
certaines personnes. Je pense juste qu’en effet, être intelligent est parfois
plus compliqué car une personne intelligente se pose énormément de questions. Ce
processus auto-réflexif peut être difficile à vivre car se poser sans cesse des
questions est fatiguant ! Quant à une personne qui n’est pas intelligente,
elle se questionne très peu. De ce fait, elle peut se sentir plus heureuse…
D'ailleurs, les rats sont utilisés depuis longtemps par la science et pour divers domaines...
Sur ce site, il est possible de sponsoriser un rat... Mais, dans quel but ? Voici quelques explications : "APOPO est une entreprise sociale qui recherche, développe et met en oeuvre la technologie de détection des rats à des fins humanitaires comme Action contre les mines et la détection de la tuberculose. APOPO est une ONG belge, dont le siège est en Tanzanie et au Mozambique opérations, la Thaïlande, l'Angola et le Cambodge."
- la fin de ma lecture :
Je n'ai pas su arrêter ma lecture donc je n'ai plus noté les pages ainsi que les passages qui me faisaient réagir. C'est pourquoi je ne vais plus reprendre les citations comme auparavant.
Quel livre! Beaucoup d'émotions à la lecture de celui-ci: colère, tristesse, incompréhension, excitation, surprise, joie, ... Ca, c'est un livre!
J'ai été impressionnée par....
Charlie devient vraiment très intelligent ! Il arrive même à poser des colles à des professeurs d'université. Quand on sait d'où il vient, on ne peut qu'être impressionné par cette situation. Le petit Charlie qui voulait tout connaître, tout savoir COMME tout le monde a réussi à connaître, à savoir PLUS que tout le monde. A partir de ce moment-là, il a déjà réalisé l'un de ses souhaits. Toutefois, il se rendra compte que ce n'est pas facile d'être intelligent... Encore une fois, il est question des normes de notre société. Il ne faut pas être à un extrême ou à un autre... C'est le juste milieu le "mieux".
Charlie devient vraiment très intelligent ! Il arrive même à poser des colles à des professeurs d'université. Quand on sait d'où il vient, on ne peut qu'être impressionné par cette situation. Le petit Charlie qui voulait tout connaître, tout savoir COMME tout le monde a réussi à connaître, à savoir PLUS que tout le monde. A partir de ce moment-là, il a déjà réalisé l'un de ses souhaits. Toutefois, il se rendra compte que ce n'est pas facile d'être intelligent... Encore une fois, il est question des normes de notre société. Il ne faut pas être à un extrême ou à un autre... C'est le juste milieu le "mieux".
Je ne comprends pas...
A un moment donné, je ne comprends plus du tout Charlie. Pourquoi agit-il ainsi ? Il prend les autres de haut car il est intelligent. Pourtant, il a tellement souffert d'être simple d'esprit ! Il devrait comprendre mieux que quiconque à quel point il est important de se sentir valorisé ! Alors pourquoi agir ainsi ? Probablement parce que Charlie a obtenu ce qu'il avait toujours voulu (l'intelligence) et maintenant, il veut la faire valoir. De plus, il ne faut pas oublier que Charlie n'était pas habitué à avoir autant d'autonomie. En effet, maintenant, il réfléchit seul, plus personne ne lui dicte ses actions. C'est nouveau pour lui. Après tout, il y a peu ce n'était encore qu'un homme-enfant...
"Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse."
"Traite les autres comme tu voudrais être traité."
Principe de réciprocité.
Je comprends maintenant que...
Mes hypothèses quant aux parents de Charlie étaient fausses. En effet, j'ai été trop pessimiste et je les ai accusés trop vite. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé qu'il ne vivait plus avec eux parce qu'ils n'avaient pas accepté son handicap. Mais, ce n'est pas le cas. C'est une histoire bien plus compliquée. En effet, la mère de Charlie a eu du mal à accepter son handicap. Elle ne voulait pas y croire. Par contre, pour son père, le diagnostic était déjà posé. Finalement, je ne peux pas les blâmer... Car, après tout, quand j'essaie de me mettre dans la même situation, je comprends leur réaction. Maintenant, je n'ai que 21 ans, je ne suis pas encore mère donc, il évident que j'ai plus de mal à m'imaginer dans cette situation. Toutefois, cette question tourbillonne dans ma tête: et moi, que ferais-je ? Quelle réaction adopterais-je ? Me connaissant, je pense que ma première attitude serait la même que celle de la maman de Charlie... Etre dans le déni face à l'handicap de mon enfant. Car oui, le handicap inquiète, fait peur, malheureusement.
"Avec des "si" on refait le monde..."
(SI seulement, c'était vrai!)
Je n'avais jamais pensé que...
Dans le résumé apéritif (pas si apéro que cela) de ma quatrième de couverture, j'avais appris que Charlie allait tomber amoureux d'une certaine Alice. J'attendais donc avec impatience l'arrivée de ce nouveau personnage... Eh non ! En fait, Charlie tombe amoureux de Miss Kinnian ! Toutefois, cette chère Miss a un prénom... Et lequel à votre avis ? Alice bien évidemment. Voilà la fille dont il tombera amoureux ! Toutefois, sa première expérience en amour ne s'avère pas facile. En effet, Miss Kinnian résiste. Pourquoi ? On comprend qu'elle apprécie beaucoup Charlie mais qu'elle a peur d'être blessée par celui-ci. Et à juste titre ! Car, Charlie ne connaît qu'elle comme femme. De plus, elle a pris soin de lui donc, il était finalement logique qu'il puisse tomber amoureux d'elle. Avec elle, son corps va lui rappeler qu'il est un adulte et non plus un enfant...
Modification: après une relecture de la quatrième de couverture, je me rends compte que j'aurais pu deviner qu'il s'agissait d'Alice Kinnian depuis le début... Car, sur cette quatrième de couverture, il est inscrit "Alice Kinnian" et non pas "Miss Kinnian" ! Durant ma lecture, j'ai oublié de faire ce lien... Positivons ! J'ai ajouté du suspense à ma lecture toute seule !
"Algernon est une souris dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les savants tentent, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon commencent à décliner..."
Tomber amoureux de son professeur est un phénomène qui touche souvent les adolescents. Pourquoi ? Car les adolescents sont en train de changer, d'évoluer. Ils se cherchent encore. Et, ils se retrouvent face à un professeur qui peut leur montrer le chemin à suivre, qui est plus expérimenté, qui en sait plus, qui est celui qui les instruit, qui leur montre l'inconnu, qui leur fait découvrir de nouvelles choses... Mais, il paraîtrait que ce ne soit pas un véritable amour et qu'il s'estompe vite. Je n'en sais pas plus à propos de ce sujet mais je pense qu'il pourrait être abordé en cours. Par exemple, dans le cadre du cours de morale, ce sujet pourrait être exploité afin de prévenir les jeunes de ce phénomène...
Modification: après une relecture de la quatrième de couverture, je me rends compte que j'aurais pu deviner qu'il s'agissait d'Alice Kinnian depuis le début... Car, sur cette quatrième de couverture, il est inscrit "Alice Kinnian" et non pas "Miss Kinnian" ! Durant ma lecture, j'ai oublié de faire ce lien... Positivons ! J'ai ajouté du suspense à ma lecture toute seule !
"Algernon est une souris dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l'intelligence. Enhardis par cette réussite, les savants tentent, avec l'assistance de la psychologue Alice Kinnian, d'appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d'esprit. C'est bientôt l'extraordinaire éveil de l'intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l'amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser. Mais un jour, les facultés supérieures d'Algernon commencent à décliner..."
Quatrième de couverture des éditions "J'ai lu".
Tomber amoureux de son professeur est un phénomène qui touche souvent les adolescents. Pourquoi ? Car les adolescents sont en train de changer, d'évoluer. Ils se cherchent encore. Et, ils se retrouvent face à un professeur qui peut leur montrer le chemin à suivre, qui est plus expérimenté, qui en sait plus, qui est celui qui les instruit, qui leur montre l'inconnu, qui leur fait découvrir de nouvelles choses... Mais, il paraîtrait que ce ne soit pas un véritable amour et qu'il s'estompe vite. Je n'en sais pas plus à propos de ce sujet mais je pense qu'il pourrait être abordé en cours. Par exemple, dans le cadre du cours de morale, ce sujet pourrait être exploité afin de prévenir les jeunes de ce phénomène...
J'ai adoré...
J'ai été subjuguée par le personnage de Miss Kinnian. Quelle femme ! Elle est douce, compréhensive, attachante... Elle regorge de qualités. Elle a fait beaucoup pour Charlie. Elle lui a appris à lire, à écrire mais elle a aussi toujours été là pour lui. Il était à la recherche d'amis alors qu'il avait une amie en or juste sous son nez. Pourtant, vous savez, au début de ma lecture, j'avais pensé que Miss Kinnian pouvait représenter la mère que Charlie n'a pas eue. Je pensais qu'elle était là pour combler son manque affectif. En effet, je la trouvais plutôt maternelle... Toujours à s'inquiéter pour lui. Mais, je me suis trompée. Toutefois, elle a tout de même permis à Charlie (sans être sa mère de substitution) de combler un manque affectif. Comment a-t-elle réussi à combler ce manque affectif ? Elle était là pour lui et elle ne cessait de l'encourager. D'ailleurs, je pense qu'elle est liée aux progrès que fait Charlie au début. Comme nous l'avons vu en pédagogie, le renforcement positif est essentiel. Tout être humain a besoin d'avoir une bonne estime de lui-même. Il a besoin de feed-back tout au long de son apprentissage. Et, Miss Kinnian joue ce rôle à merveille.
La motivation est un phénomène circulaire : plus on est motivé, plus on s’investit, mieux on réussit, plus on a une image positive de soi et plus on est motivé (cercle vertueux). Inversement, moins on est motivé, moins on s’investit, moins on réussit, plus on a une image négative de soi et moins on est motivé (cercle vicieux). La source principale de démotivation, selon les élèves, est le vécu de l’échec. Inversement, ils considèrent que la réussite scolaire est une source de motivation puissante : on est motivé dans les cours où on est « bon », où l’on comprend.
Syllabus de D. Jardon, régendat littéraire morale, adapté par M. Collet et V. Segond
Il est hautement probable que la réussite de Charlie à l'école soit due à la pédagogie de Miss Kinnian.
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Une piste pédagogique :
Je pense qu'il serait intéressant de comparer les différentes premières de couverture qui existent pour ce livre. Et, avec ces différentes couvertures, les élèves pourraient décrire les premières de couverture et émettre des hypothèses sur le contenu du livre. Egalement, oralement, il serait judicieux d'observer les rapports entre le titre et l'illustration (qui ne sont d'ailleurs pas toujours possibles).
Prérequis : la phrase verbale et la phrase non-verbale.
https://onedrive.live.com/redir?resid=7879D9039912C58A!7467&authkey=!ALHCNWmwHiBthAk&ithint=file%2c.docx
Je viens de me rendre compte que le lien que j'avais inscrit ne fonctionnait pas, j'ai donc modifié celui-ci et j'espère qu'il fonctionne maintenant...
Une piste pédagogique :
Je pense qu'il serait intéressant de comparer les différentes premières de couverture qui existent pour ce livre. Et, avec ces différentes couvertures, les élèves pourraient décrire les premières de couverture et émettre des hypothèses sur le contenu du livre. Egalement, oralement, il serait judicieux d'observer les rapports entre le titre et l'illustration (qui ne sont d'ailleurs pas toujours possibles).
Prérequis : la phrase verbale et la phrase non-verbale.
https://onedrive.live.com/redir?resid=7879D9039912C58A!7467&authkey=!ALHCNWmwHiBthAk&ithint=file%2c.docx
Je viens de me rendre compte que le lien que j'avais inscrit ne fonctionnait pas, j'ai donc modifié celui-ci et j'espère qu'il fonctionne maintenant...
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Une piste pédagogique :
Lors de mon premier stage, j'ai réalisé une leçon sur les récits de vie. Afin de voir le journal intime, il serait intéressant d'analyser un passage avec les élèves et de leur demander de retrouver le récit de vie dont il s'agit. Ensuite, ils pourraient relever les indices qui les ont aidés à répondre. Ainsi, ils seraient dans un processus de découverte et dans une approche réflexive.
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Une adaptation cinématographique :
Je n'ai malheureusement pas pu trouver une bande annonce de ce film. Je ne puis donc vous donner mon avis sur celui-ci. Sachez juste que ce film existe.
Une pièce de théâtre :
Algernon a également été joué au théâtre. Toutefois, l'extrait ne me plait guère... Si j'avais pu aller voir cette pièce de théâtre, je n'y serais pas allée... ! Je ne pense pas que ce livre puisse être correctement adapté au théâtre. J'ai peur que l'histoire tombe dans le grotesque ou dans le ridicule. De plus, je ne pense pas que nous puissions autant s'attacher au personnage de Charlie dans une pièce de théâtre. Pour moi, le livre reste le meilleur support ! Il permet une réelle immersion.
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Un faux rapprochement :
Comme j'ai eu tort de penser que ce livre me faisait penser à Simple. Je me suis directement braquée quand j'ai vu qu'il s'agissait de l'histoire d'une personne simple d'esprit ! Mais non, cette histoire n'est pas comme Simple. Ce sont certes deux très bons livres mais très différents aussi.
Contrairement à Simple, pour Charlie, on éprouve une réelle douleur. Il subit des moqueries... choquantes et ridicules ! J'étais contente de ne pas retrouver l’imbécillité humaine dans Simple mais ici, on la retrouve. Quelle triste société dont nous faisons partie... Se moquer d'une personne qui est différente de nous. Dans quel but ? Je n'en sais rien. Se sentir mieux ? Intégré contrairement à la personne dont on se moque... ? Non ! Finalement, je ne trouve que la méchanceté comme réponse. La situation que vit Charlie à cause de son handicap me révolte au plus haut point ! D'ailleurs, je souhaiterais faire lire ce livre à mes futurs élèves car il est important qu'ils prennent conscience des conséquences de leurs actes (vis-à-vis d'eux mais surtout, vis-à-vis de l'autre personne). Par exemple, quand ils se moquent de quelqu'un.
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Voici un lien où il se dit des choses intéressantes à propos du livre. Je n'ai d'ailleurs rien de plus à ajouter.
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UNE COMPARAISON
Petite introduction:
Pourquoi choisir ce livre ?
La première de couverture
Drôle de coïncidence, il s’avère que ce livre est l’un des
seuls livres que mon compagnon ait lu. De ce fait, il m’a montré son
exemplaire. La première de couverture de celui-ci est complètement différente
de la mienne ! Et d’ailleurs, je la préfère ! Elle est beaucoup plus
amusante et intrigante. Quand on regarde cette première de couverture, on se pose
des questions précises et pas seulement « Pourquoi une corde ? »
comme on le faisait avec la première des premières de couverture (assez comique
à écrire !). Avec cette dernière, on se demande pourquoi un personnage est
déguisé d’un verre sur la tête, pourquoi un autre mesure une plante… Ces scènes
semblent si comiques ! De plus, comme un personnage est mis en premier
plan, on comprend aisément qu’il sera question de celui-ci tout au long du
livre et qu’il s’agit d’un garçon.
Ma lecture
« L’intelligence rend malheureux, solitaire, pauvre, …. », PAGE Martin, Comment je suis devenu stupide, Ed. J’AI LU, 2000, p.7.
Est-on seul quand on est intelligent ? Cela dépend du
contexte. Il est vrai qu’actuellement, il faut un juste milieu – ne pas être
trop intelligent ou pas assez intelligent –. Par exemple, à l’école, les
« intellos », comme on les appelle, sont rejetés. Pourquoi ? Car
ils sont trop différents. A l’heure actuelle, il est préférable d’être un élève
moyen pour être accepté par ses condisciples (triste société…). Attention, il ne
faut pas non plus être un mauvais élève sinon on endosse rapidement le rôle de
cancre. Au travail, pour éviter les jalousies mal placées de ses collègues, il
est souhaitable d’être un employé comme les autres. En effet, monter dans les
échelons et avoir des primes est un motif d’exclusion d’un groupe.
Cependant, le savoir peut également rassembler. Par exemple,
il est bien connu que la connaissance de l’Histoire permet d’unir les pays
entre eux. Comme le dit si bien Ramakrishna : "La connaissance
conduit à l’unité comme l’ignorance à la division. "
http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php (consulté le 25 avril 2014).
Pauvre au sens propre, je ne pense pas qu’une personne
intelligente le soit ! En effet, une personne intelligente peut se
spécialiser plus facilement dans un domaine et donc, bien gagner sa vie.
« Une personne qui aurait l’étoffe d’un professeur en vins et alcools blancs, un Platon de la liqueur, un Einstein du calva, un Newton de la vodka. Le Yoda du whisky. », PAGE Martin, Comment je suis devenu stupide, Ed. J’AI LU, 2000, p.16.
J’affectionne tout particulièrement cet extrait : il est
très comique ! De plus, les liens intertextuels sont riches et
intéressants.
"Et puis, le suicide, c’est ma vocation ; depuis que je suis toute petite, c’est ma passion.", PAGE Martin, Comment je suis devenu stupide, Ed. J’AI LU, 2000, p.31.
Ce passage est original mais il m’a tout de même fait
sourire ! Toutefois, ces propos peuvent paraître déplacés pour des
personnes qui auraient tentés de se suicider… Tout comme les passages où
Antoine souhaite devenir alcoolique. Les personnes qui sont alcooliques ne
l’ont pas choisi et par conséquent, elles aimeraient sans doute ne pas avoir ce
problème… Ce livre n’est donc pas pour tous les lecteurs. Disons qu’il ne faut
pas être sensible ni susceptible !
Mes réflexions personnelles
A cause de cette envie d’être comme tout le monde, Antoine a
failli perdre ses amis. En effet, avec son nouveau boulot, ses nouveaux amis,
son nouveau style, sa nouvelle personnalité, il n’était plus l’Antoine qu’ils
avaient connu. Heureusement pour lui, ses amis se sont accrochés car ils
tenaient à lui et ils ont pu récupérer le vrai Antoine. Ce dernier aurait du
cultiver sa différence plutôt que d’essayer de l’effacer. Car, si tout le monde
était pareil, ce monde serait ennuyeux et monotone. D’ailleurs, il faut de tout
pour faire un monde !
« Quand on est intelligent, il est plus facile de
faire l’imbécile que l’inverse. », Woody Allen.
http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php (consulté le 25 avril 2014).
COMPARAISON d'un objet culturel
8 commentaires:
J'adore ton article ! Sympas les liens avec les cours :) Bisous !
Le rappel du titre de ton blog me fait vraiment rire !
Ton article me semble vraiment complet dans le sens où on brasse un peu de tout, j'aime beaucoup la conception !
Tes propos sur l'orthographe sont intéressants Florence, mais tu oublies, me semble-t-il, une chose, nous sommes dans un récit fictif où le style de l'auteur doit aussi être analysé. Grâce à ses "fautes" (qui n'en sont pas évidemment, puisque l'auteur sait écrire correctement), nous touchons à la parfaite adéquation entre fond et forme. Pour moi, c'est une vraie performance. Quant à croire que les ados pourraient commettre des fautes supplémentaires en lisant ces lignes, c'est les prendre pour des imbéciles. Ils comprendront, comme tu l'as compris.
"Faisons le test également ! Que vois-je dans cette image ? Alors, je vois deux chauves-souris tout simplement. Et vous, voyez-vous autre chose ?" : un masque de diable, un papillon, des yeux terrifiants, un costume de tortue ninja déplié, et oui… deux chauves-souris aussi… alors docteur, suis-je folle ?
"Contester l’autorité, est-ce un signe d’intelligence ? " : c'est un signe de réflexion en tout cas. Contester pour contester, non.
Tes notes sur les comportements, les tests psychologiques de Charlie sont très intéressantes (j'en apprends d'ailleurs…). Les liens que tu crées avec les différents cours sont pertinents et permettent aussi peut-être de faire des liaisons avec ta future carrière.
Il est amusant de constater que tu t'es laissé prendre par le récit…
"Il ne faut pas être à un extrême ou à un autre... C'est le juste milieu le "mieux"." : et oui… le formatage…
Très bonne idée de comparer les différentes premières de couvertures Florence, j'aurais encore plus apprécié que tu répondes aux questions posées… mais je suis exigeante.
Concernant l'adaptation théâtrale, et bien… moi elle me donne envie… c'est un seul en scène qui a l'air assez passionnant.
Concernant l'intervention de Werber, je ne suis que moyennement d'accord avec lui, même si on peut lire l'histoire de l'humanité à travers Charlie, sa conscience qui s'éveille n'est pas arrivée à maturité, n'est pas totale...
Je vois un renard et un lapin malefique... Bref, rien de bien gentil'.......
J'adore :D tu devrais être payée au nombre de mots hihi :p j'ai pas tout lu mais ça a l'air génial ! :D
Marielle
Je t'avoue que je n'ai pas lu entièrement ton article mais j'ai adoré que tu reprennes les expériences dans ton article, je trouve que c'était vraiment une super idée :)
Une excellente comparaison Florence, tu as eu une bonne idée de la construire sur un support différent… cela aère ton blog.
Tu a compris les enjeux d'un tel exercice.
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